La Royal Air Force (RAF) a reconnu avoir pris part au raid qui a tué plus de 60 soldats de l'armée régulière syrienne ce 17 septembre, près de la ville de Deir ez-Zor, à l'Est de la Syrie.
L'aviation britannique a par ailleurs annoncé son intention de coopérer à l'enquête sur les circonstances qui ont amené la coalition à bombarder «par erreur» les positions de l'Armée arabe syrienne.
Le Danemark a pour sa part confirmé que deux de ses F-16 avaient pris part dans le raid aérien. L'armée danoise a en outre indiqué ce lundi qu'elle coopérerait pleinement à l'enquête de la coalition menée par les Etats-Unis sur les frappes meurtrières de ce samedi 17 septembre.
Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a déclaré regretter «les vies perdues et les blessures infligées aux soldats syriens». Dès que l'erreur a été connue, l'opération de bombardement aérien a été interrompue, a-t-il indiqué.
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe avait quant à lui dénoncé les frappes aériennes, qui, selon elle, servent les intérêtes terroristes de Daesh. Et, selon le porte-parole de la Défense russe, les troupes de Daesh ont lancé une contre-offensive contre les positions syriennes immédiatement après ces frappes.
L'«erreur» de la coalition menée par les Etats-Unis menace la trêve fragile en Syrie et risque de rallumer le principal front du conflit à Alep, ou l'Etat islamique se retrouve en difficulté.