«Lors d’une frappe, le 7 septembre, près de Deir es-Zor en Syrie, menée contre des cibles de Daesh, il s’est avéré qu’un véhicule civil est entré dans la zone de destruction après que le projectile a été tiré depuis un aéronef. Une autre frappe, en date du 10 septembre près de Raqqa, a entraîné la mort de civils», a reconnu le CENTCOM dans les colonnes du Washington Examiner en précisant qu’une troisième frappe, le 12 septembre, avait aussi touché un véhicule civil.
Le nombre des victimes civiles n’a pas pas encore été révélé mais les Etats-Unis ont promis d’ouvrir une enquête. Le Pentagone, pour sa part, a déclaré que les pertes civiles étaient «inévitables» lors des opérations anti-terroristes.
En mars 2016, la Défense américaine avait déjà été accusée d’être à l’origine de la mort d’innombrables civils en Afghanistan. L’armée avait en effet bombardé un hôpital de Médecins sans Frontières à Kunduz, l’ayant pris pour une cache des Talibans. Malgré les signaux que les médecins leur avaient envoyés, le bombardement a duré près d’une heure et fait au moins 42 morts et 43 blessés parmi le personnel, les patients et leurs familles.