Les musulmans du monde entier fêtent l’Aïd el-Kébir, dit aussi Aïd al-Adha (la fête du sacrifice), qui marque la fin du hadj, pèlerinage à la Mecque que chaque musulman doit faire au moins une fois dans sa vie.
Les origines de la fête
Le nom Aïd el-Kébir (fête du sacrifice) explique l’origine de cette fête qui fait référence au prophète Ibrahim (Abraham dans les religions chrétiennes et hébraïque) et à sa vision d'un ange lui transmettant l’ordre d’Allah de sacrifier son fils. Leur foi étant mise à l'épreuve, le père et le fils acceptent de satisfaire l'exigence de leur dieu. Mais, alors qu'Ibrahim s'apprête à égorger son fils, Allah intervient pour remplacer ce dernier par un bélier.
Sacrifices
Selon le rite, les musulmans doivent sacrifier un mouton, une vache ou une autre pièce de bétail pour commémorer le geste de soumission d’Ibrahim à Allah. La viande est partagée entre les proches, les amis et les pauvres.
Célébration en France
Dans les mosquées françaises, la prière aura lieu à 8h30 ou 9h le lundi 12 septembre. Après la prière, les musulmans pourront égorger des moutons dans les abattoirs. Les abattages clandestins sont passibles de peines allant jusqu'à six mois de prison et 15 000 euros d'amende.