Lisa Bardack, médecin personnel d’Hillary Clinton depuis 2001, a publié un communiqué dans le cadre de la campagne de la candidate à la Maison Blanche. Elle y indique que l’ancienne secrétaire d’Etat a été diagnostiquée d'une pneumonie lors d'un examen de santé en raison d'une toux persitante.
Il a été conseillé à Hillary Clinton «de se reposer et changer ses horaires». Elle a été, en outre, mise sous antibiotiques, rapporte encore ce médecin.
La veille, la candidate démocrate avait dû quitter les cérémonies de commémoration des attentats du 11 septembre en raison de «déshydratation», si l'on en croit les explications officielles présentées par son porte-parole de campagne. La vidéo de son évacuation, dans laquelle on peut voir Hillary Clinton trébucher et avoir besoin d’aide pour monter en voiture, a été diffusée sur internet.
L'examen subi par la candidate a déjà perturbé son programme de campagne. Hillary Clinton a annulé sa visite en Californie, prévue pour le début de cette semaine. Elle devait participer à des évènements à San Francisco et à Los Angeles, ainsi qu'à un rassemblement à Las Vegas.
Des internautes ont rapidement et vivement commencé à débattre de ce diagnostic sur les réseaux sociaux. Un hashtag spécial est même apparu #HillaryHealth sur Twitter. Ses partisans et opposants s’affrontent par commentaires interposés. «Une pneumonie, c'est très sérieux pour une femme de 68 ans», «Les déclarations faites en 24 heures sur #HillaryHealth : 1) Elle va bien. 2) Une petite toux. 3) Forte température. 4) Déshydratée. 5) Pneumonie. Et après ?», demandent certains.
Quelques-uns s’indignent du fait que la candidate ait parlé avec une petite fille et qu'elle l'ait embrassée.
Ses partisans affirment que le problème de santé d'Hillary Clinton ne fait pas pour autant de Donald Trump un meilleur candidat. «Une pneumonie comme celle d’Hillary est curable. Mais être un emmerdeur comme Trump n’est pas curable», s'est par exemple exclamé un internaute, tandis qu'un autre imaginait une situation encore pire : «Si Hillary avait une pneumonie, bu trois verres et une jambe prise dans un piège à ours, je lui confierai plus [le pouvoir] qu'à Donald Trump».