L'homme qui s'est rendu aux autorités sécuritaires algériennes, G. Mohamed Saïd dit «Saad», avait rejoint les réseaux terroristes algériens en 1993. L'Armée nationale populaire l'a arrêté «en possession d'un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d'une quantité de munitions», selon le site Tsa-algérie.
L'homme a ainsi réussi à échapper à l'armée algérienne pendant plus de 23 ans. En juin 2016, Saad et sa famille avaient pourtant échappé de peu à une opération de ratissage. Repéré, le fuyard avait alors ouvert le feu sur un détachement, lequel avait riposté touchant sa femme et son bébé. Ses trois filles avaient par ailleur été arrêtées.
L'armée algérienne mène des opérations de «nettoyage» d'envergure, traquant les terroristes dans les montagnes du nord du pays ainsi qu'à la périphérie des villes où ils se cachent.
Selon les chiffres officiels, dans le nord de l'Algérie, les terroristes ne seraient plus que quelques centaines. Les forces sécuritaires algériennes doivent aussi compter avec d'autres menaces : celle des djihadistes touaregs à la frontière avec le Mali d'une part, et les terroristes de Daesh qui fuient la Libye d'autre part, car ils essaient de pénétrer en Algérie.