La requête, peu ordinaire, est étudiée actuellement par un juge néo-zélandais, a indiqué la chaîne BBC : Kim Dotcom souhaite faire appel de la demande d'extradition le concernant, formulée par les Etats-Unis aux autorités de la Nouvelle-Zélande, où il vit actuellement. Mais pas de n'importe quelle manière : le magnat d'internet souhaite s'exprimer à ce sujet, de manière officielle, en direct via la plateforme de vidéos YouTube.
Une demande à laquelle les Etats-Unis se sont formellement opposés...
... ce qui n'a pas manqué d'indigner l'intéressé.
La requête a été formulée par l'avocat de Kim Dotcom, Kim Schmitz de son vrai nom, le 29 août, lors du premier jour de l'audience d'appel qui se tient à Auckland, et qui devrait durer environ huit semaines.
A l'origine de cette demande d'extradition : le site Megaupload.com, fondé par l'excentrique entrepreneur et fermé en janvier 2012 par la justice américaine, qui l'accuse d'avoir fait perdre à l'industrie du cinéma et de la musique plus de 500 millions de dollars, en raison des téléchargements illégaux qu'il permettait.
En décembre dernier, la justice néo-zélandaise a statué que Kim Schmitz/Dotcom, de nationalité allemande, pouvait être transféré aux Etats-Unis afin de répondre des accusations de violation de copyright, de blanchiment d'argent et de racket dont il fait l'objet.
En cas d'extradition et de procès aux Etats-Unis, l'homme encourt une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de réclusion.
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