«Protéger les sites nucléaires est primordial dans toutes les circonstances», a déclaré à l’IRIB le commandant de la défense antiaérienne iranienne Farzad Esmaili. «Aujourd’hui, le ciel d’Iran est l’un des plus sûrs au Moyen-Orient», a-t-il poursuivi.
Le site nucléaire d’enrichissement d’uranium de Fordow se trouve à 100 kilomètres au sud de Téhéran, la capitale iranienne, dans une région montagneuse près de la ville de Qom.
Après l’accord sur le nucléaire iranien qui est intervenu en juillet 2015, l’Iran a cessé ses activités d’enrichissement d’uranium sur ce site, mais y conserve encore un peu plus de 1 000 centrifugeuses.
Le premier contrat de livraison de systèmes anti-missiles entre la Russie et l’Iran avait été négocié en 2010, avant d’être suspendu à cause des sanctions décrétées par la communauté internationales contre Téhéran. En janvier 2016, après la levée de l’embargo, les présidents de la Russie et de l’Iran sont tombés d’accord sur la livraison du système S-300.
L’Iran ne dépend pas uniquement de la Russie pour assurer sécuriser son espace aérien. Le 21 août, l’Iran avait montré pour la première fois son nouveau système de défense antiaérienne Bavar 373, fabriqué en Iran.