Alors que l’agence de presse italienne ANSA a annoncé que les autorités ont recensé 247 mort, le bilan a été revisé à la baisse dans le courant de la journée et atteint 241 victimes.
Dans la nuit du 25 août, un nouveau séisme, d'une magnitude de 4,5, a touché l'Italie à 66 kilomètres au nord-ouest de la ville de Terni, d'une population de plus de 220 000 personnes, selon le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen. Il s'agit du 22e séisme en 24 heures.
Alors qu’un certain nombre de personnes seraient piégés sous des décombres, une grande opération de sauvetage est en cours. Des centaines de volontaires ont rejoint les unités de secouristes, qui essaient de repérer et dégager les survivants.
«Malheureusement, 90% de ceux qui nous dégageons sont morts, mais quelques-uns sont toujours en vie, c’est pourquoi nous sommes ici», a confié à l'AFP Christian Bianchetti, volontaire dans la ville d’Amatrice, déjà touchée par le séisme précédent.
Dans ces recherches, les rares succès sont des moments de joie intense pour une communauté meurtrie et instillent un peu d'espoir dans la population. Ainsi, des secouristes ont sauvé une fille de 10 ans, piégée dans les ruines pendant plus de 17 heures.
La moitié de victimes est à déplorer dans les petites villes d’Amatrice et d’Accumoli, près de l’épicentre du séisme, à environ 100 kilomètres de Rome. A Amatrice, où les trois quarts de bâtiments ont été détruits, un festival gastronomique annuel devait avoir lieu dans trois jours. «C’était l’une des villes d'Italie les plus belles et, maintenant, il ne reste plus rien», a déploré auprès de l’AFP un résident.