Kaboul : «C'est peut-être mon dernier tweet», un photographe appelle à l'aide sur Twitter
Massoud Hossaini, photojournaliste pour Associated Press et prix Pulitzer est pris au piège avec 15 autres personnes dans une salle de classe de l'université américaine de Kaboul, où les combats font rage. Blessé, il appelle à l'aide sur Twitter.
Je suis blessé. Coincé avec 15 personnes dans une salle de classe. Les filles pleurent. Aidez-nous s'il vous plait
Ces tweets ont néanmoins été supprimés et n'est désormais plus visible sur son compte Twitter.
Help we are stuck inside AUAF and shooting flollowed by Explo this maybe my last tweets
— Massoud Hossaini (@Massoud151) 24 août 2016
Photographe de guerre né en Afghanistan, Massoud Hossaini est un habitué, malgré son jeune âge - 34 ans - des situations à risques : le 6 décembre 2011, alors qu'il couvrait pour l'AFP un attentat qui a fait 80 victimes et au cours duquel il a été lui-même blessé, il avait déjà échappé de peu à la mort.
A l'heure où sont écrites ces lignes, il est injoignable sur les réseaux sociaux, où se multiplient les messages de proches cherchant à avoir des nouvelles, et son téléphone sonne occupé.
#Afghanistan | Explosion and gun fire inside the American university in #Kabul. People call help on Twitter. pic.twitter.com/nuH2c86yd6
— Marshall FR (@Chief_MarshallR) 24 août 2016
Sur Twitter, Lynne O'Donnell, la chef du bureau d'Associated Press affirme que «son personnel est en sécurité», suite à la fusillade et aux explosions dans l'université américaine de Kaboul.
Thanks for asking -- all @AP staff in #Kabul safe. #AUAF
— Lynne O'Donnell (@lynnekodonnell) 24 août 2016