Les sondages menés sur les réseaux sociaux par l’Institute for Strategic Dialogue, un centre de réflexion basé à Londres, montrent qu’en Occident, le nombre de personnes souhaitant se rendre en Syrie et en Irak pour aller combattre les terroristes est en hausse. Plus de deux tiers de ces volontaires sont Américains et pensent qu’ils ont une contribution personnelle à apporter à la lutte contre le terrorisme.
«Les gens savent que la fin est proche et ils essayent de se joindre au combat pendant qu'il est encore temps», a affirmé un ancien Marines dans une interview à l’AFP, précisant que lors des deux dernières années, Daesh avait perdu du terrain et quelque 45 000 combattants.
L’un de ces volontaires venu de Norvège, qui a franchi le pas et combat aujourd’hui les terroristes, a confié à l’AFP qu'il recevait une douzaine de messages par jour de gens qui voulaient rejoindre les rangs de ceux qui combattent le terrorisme, et Daesh en particulier.
«Il y a encore un an, il aurait fallu une semaine pour en recevoir autant», a-t-il souligné.
Pourtant, tous les nouveaux-arrivés ne peuvent pas lutter immédiatement contre Daesh. L’un d’entre eux, qui se trouve actuellement au Kurdistan irakien, déclare que l'augmentation du nombre de volontaires étrangers pose des problèmes aux autorités, qui se penchent de plus près sur ces hommes et leur équipement.
«Mon conseil à ces volontaires, c'est de ne pas venir ici. Il est fort probable que vous ne soyez pas autorisés à combattre et vous allez rentrer déçu et fauchés», a-t-il précisé. Pour lui, d’énormes pressions sont exercées sur le gouvernement kurde afin qu’il empêche les volontaires occidentaux de rejoindre le front.
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