«Le gouvernement turc veut rejoindre l’Union européenne avant 2023. Cette année-là, la République turque célébrera son centième anniversaire. Ce serait une réussite pour mon pays de devenir membre à ce moment», a déclaré l’ambassadeur turc auprès de l’Union européenne (UE), Selim Yenel, au quotidien allemand Die Welt.
Il a ensuite ajouté qu’il serait «inacceptable» qu’Ankara ne parvienne pas à intégrer l’UE avant cette date.
Engagées depuis 1999, les discussions visant à l'intégration de la Turquie au sein de l’Union européenne tournent au ralenti.
Le 18 mars 2016, Ankara avait conclu un accord avec Bruxelles pour couper court aux flux de migrants rejoignant le Vieux Continent, en échange de la promesse de l’UE d’assouplir sa politique de visas envers les ressortissants turcs. Mais quelques mois plus tard, chacune des deux parties s’accuse mutuellement de ne pas respecter ses engagements.
Récemment, la situation s’est encore compliquée après la tentative de coup d’Etat du 15 juillet contre le président Recep Tayyip Erdogan et les purges qui l'ont suivie, les dirigeants européens se montrant de plus en plus réticents à coopérer avec Ankara.