Cette alliance de combattants arabes et kurdes regroupés au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) a pris, il y a une semaine, Manbij aux djihadistes dont un petit nombre continuait encore à combattre dans la cité, aujourd'hui totalement libérée de l'occupation du groupe terroriste.
«En se retirant d'un quartier de Manbij, les djihadistes ont enlevé quelque 2 000 civils», selon les FDS. «Ils ont utilisés ces civils comme boucliers humains, ce qui nous a empêchés de les prendre pour cible», ont-ils ajouté.
Les djihadistes ont fui avec leurs otages vers la ville de Jarablous, un fief de l'Etat islamique (EI) situé à une quarantaine de kilomètres au nord de Manbij, près de la frontière turque.
Dans l'après-midi du 12 août, les FDS continuaient de ratisser le quartier d'al-Sireb, où les djihadistes s'étaient retranchés devant la leur progression.
Manbij était un bastion de l'EI sur sa route de ravitaillement entre la Turquie et Racca, siège de facto de son califait en Syrie.