«Non aux JO !" et "Dehors Temer !», pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants massés devant l'hôtel Copacabana Palace, à proximité de l'arène olympique de beach-volley montée sur la plage et sous les yeux de centaines de touristes.
Les protestataires déploraient le caractère exclusif des Jeux et voulaient montrer que l’événement allait se dérouler dans un pays qui a vécu un «coup d’Etat».
«Le putsch au Brésil balaie l'esprit olympique», pouvait-on lire encore sur des affiches en anglais et en français.
La présidente élue Dilma Rousseff a été écartée provisoirement du pouvoir en mai pour maquillage présumé des comptes publics. Elle attend la décision finale de la procédure de destitution fin août. L'intérim est assuré par son ex-allié et vice-président Michel Temer qu'elle accuse d'avoir ourdi un «coup d'Etat» parlementaire.
C'est donc à Michel Temer qu'il reviendra d'inaugurer les Jeux de Rio avec un bref discours pour espérer éviter les huées d'une partie du public.
Une autre manifestation est prévue plus tard aux abords du Maracana avant, pendant et après son discours.
Selon certains médias brésiliens, il serait envisagé de pousser le son de la musique à plein volume dans le stade juste après sa brève allocution pour couvrir d'éventuels sifflets.