Le choix de la date de publication du rapport du juriste canadien Richard McLaren, selon lequel la Russie aurait dissimulé des cas de dopage entre 2011 et 2015, n'a pas été du ressort du Comité international olympique (CIO), selon son chef Thomas Bach.
Le CIO, d'après lui, n'est pas responsable du fait que les allégations de ce rapport, qui ont été présentées à l'Agence mondiale antidopage (AMA) il y a plusieurs années, n'ont mené à aucune action jusqu'à présent. Le président de l'institution chargée d'organiser les Jeux olympiques d'été a ajouté que les responsabilités de celle-ci n'incluaient pas les questions d'accréditation des sportifs et de tests antidopage.
Samedi 30 juillet, le CIO avait annoncé qu'une commission spéciale composée de trois membres allait se prononcer, de manière définitive, sur la participation de chaque athlète russe à ces Jeux olympiques, qui commenceront le 5 août.
Le 24 juillet, le CIO avait demandé aux fédérations internationales d'exclure les sportifs russes cités dans le rapport de McLaren ainsi que ceux qui ont été convaincus de dopage par le passé.
Le président russe Vladimir Poutine, de son côté, a estimé mercredi 27 juillet que l'exclusion de nombreux sportifs russes «dépassait l'entendement» et qu'une telle décision rendrait les Jeux de Rio «moins spectaculaires».