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Deux tiers des Britanniques prêts au lancement d'une frappe nucléaire qui tuerait 100 000 civils

La Première ministre britannique Theresa May a engrangé le soutien d'une majorité de ses concitoyens, après s'être déclarée capable d'employer l'arme nucléaire en représailles à une agression.

Alors qu'il lui était demandé, le 18 juillet dernier, si elle était prête à lancer une frappe nucléaire susceptible de causer la mort de 100 000 civils à la suite d'une attaque nucléaire contre le territoire britannique, Theresa May avait répondu par un lapidaire : «Yes».

La nouvelle chef du gouvernement, qui s'exprimait alors dans le cadre des débats sur le renouvellement du projet nucléaire britannique Trident, avait appuyé son soutien à celui-ci, en affirmant que des menaces provenant de pays tels que la Russie et la Corée du Nord étaient toujours d'actualité.

La prise de position du successeur de David Cameron sur l'usage de l'arme nucléaire a soulevé l'approbation d'une large majorité de Britanniques, comme vient de le révéler un sondage réalisé par YouGov : 66% d'entre eux considèrent que le «oui» de leur Première ministre était justifié, et seuls 19% jugent qu'il ne l'était pas. En outre, 59% des sondés vont jusqu'à affirmer qu'ils seraient prêts à appuyer eux-mêmes sur le bouton déclenchant la frappe.

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En octobre 2015, un sondage révélait que 37% des sujets britanniques étaient prêts à déclencher eux-mêmes une attaque nucléaire si leur pays était attaqué, tandis que 38% refusaient d'en arriver à une telle mesure. L'étude, toutefois, ne précisait pas si l'agression subie par la Grande-Bretagne dans ce cas de figure était nucléaire ou non.

Le 18 juillet dernier, les parlementaires britanniques se sont prononcés en faveur du renouvellement du coûteux système de dissuasion Trident. Celui-ci prévoit la patrouille permanente d'au moins un sous-marin britannique dans les océans de la planète, afin d'être capable de répliquer en cas d'attaque nucléaire sur le royaume.

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