«Alors que je respecte pleinement la nature souvent sensible et douloureuse du débat historique et ses effets sur la société, des termes définis grossièrement et vaguement qui limitent l’expression de l’opinion des gens sur les événements passés pourrait aisément mener à la suppression du discours politique, provocateur et critique, en particulier, dans les médias», a écrit Mijatović dans le communiqué de presse sur le site de l’OSCE.
Selon elle, les sujets potentiellement difficiles ne doivent pas être interdits, mais doivent au contraire être discutés lors de débats larges et ouverts.
La loi de décommunisation assimile le communisme au nazisme, interdisant les deux régimes et tous leurs attributs idéologiques en Ukraine.
Cette loi a été adoptée par les députés du parlement ukrainien le 9 avril par une majorité de voix. En annonçant la préparation des projets de loi concernant l’interdiction de la propagande communiste et nazie, le Premier-ministre Arseni Iatseniouk ne cachait pas que les documents avaient été élaborés à cause du 70ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.