Des groupes armés provenant du Yémen ont tué cinq gardes-frontières en tentant de s'infiltrer en Arabie saoudite, a fait savoir le ministère de l'Intérieur saoudien, lundi 25 juillet.
Les forces frontalières, supplées par l'armée de terre, sont parvenues à repousser les assaillants après huit heures d'âpres combats, a précisé la source ministérielle selon l'agence publique saoudienne Spa.
Les autorités n'ont pas réussi à identifier les «groupes armés d'éléments ennemis» ayant tenté de forcer la frontière. L'événement est toutefois loin d'être isolé : les militaires saoudiens et les combattants houthis – des rebelles au gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie saoudite – échangent régulièrement des coups de feu, depuis plus d'un an.
La source de ces tensions remonte à mars 2015, lorsque Riyad a mis en place une coalition militaire d'Etats arabes, afin de protéger le président du Yémen Abd Rabbo Mansour face à l'insurrection des Houthis chiites. Ces derniers, alliés à l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh, contrôlent actuellement la capitale du pays, Sanaa, ainsi qu'une importante partie du territoire national.