«Un nouveau coup d’Etat est possible mais cela ne sera pas si facile. Car cette fois nous serons très attentifs et vigilants», a déclaré le président turc à Reuters pour prévenir de futurs potentiels putschistes qu’il ne serait pas si facile de répéter les événements de la nuit du 15 au 16 juillet.
Selon les projets du président turc, les membres du Conseil supérieur militaire se réuniront la semaine prochaine pour discuter de «remplacements».
«Dans les plus courts délais, on verra une nouvelle structure, grâce à laquelle les forces armées recevront le sang frais dont elles ont besoin», a-t-il précisé.
Concernant les services de renseignement, le président turc a reconnu leurs erreurs mais précisé qu’il fallait maintenant «tirer les leçons» de ces incidents. «C’est un processus, nous ne cessons pas de nous développer, nous avons des projets», a-t-il conclu.
La situation dans le pays reste tendue. Le gouvernement a déjà suspendu temporairement la Convention européenne des droits de l'homme, ce qui a déclenché une vague des critiques de la part de l’Union européenne.
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Le 20 juillet, Recep Tayyip Erdogan a instauré l'état d'urgence, pour la première fois depuis les années 1980, en citant la France en guise d'exemple.
«L’état d’urgence n’est pas un couvre-feu, les gens poursuivent leur vie quotidienne», a-t-il affirmé.