Quitter Israël ou être mis en prison, l'impossible choix des réfugiés africains

Quitter Israël ou être mis en prison, l'impossible choix des réfugiés africains
Des migrants africains derrière la barrière de sécurité.
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Par une simple lettre, les autorités israéliennes vont enjoindre quelques 45 000 réfugiés à quitter le pays avec un petit pécule ou alors à être mis en prison.

Ils ont trente jours pour accepter on décliner l'offre des autorités israéliennes: accepter les 3500 dollars en argent liquide et un billet d'avion aller-simple à destination de leur pays d'origine ou alors être incarcérés.

Les 45 000 réfugiés, la plupart venus d'Erythrée, d'Ethiopie ou du Soudan, font face à une énième disposition anti-migrant du gouvernement israélien, après la construction début 2013 d'une barrière électronique frontalière avec l'Egypte, reliant sur 230 kilomètres les déserts du Sinaï et du Néguev.

Plus encore, après l'adoption d'une loi autorisant le placement en rétention des immigrés clandestins sans procès jusqu'à un an, le pays avait connu une manifestation de plus de 30 000 migrants africains clandestins à Tel Aviv en début d'année, constituant ainsi le plus grand rassemblement de ce type en Israël. 

Ces dispositions anti-migrants polarisent la société israélienne. Les associations de défense des migrants soulignent ainsi le paradoxe pour un pays bâti par des réfugiés juifs de se fermer ainsi à des migrants africains fuyant à leur tour les percécutions.

Cependant, une partie de la population soutient les mesures du gouvernement israélien. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, s'était déclaré ainsi « déterminé » à expulser « les dizaines de milliers de migrants clandestins ». Elie Yishaï, du parti religieux ultraorthodoxe Shass, a aussi affirmé, cité par le quotidien Maariv, que « L'Etat d'Israël et les autorités judiciaires et policières doivent utiliser tous les moyens à leur disposition pour renvoyer les clandestins dans leur pays ». Beaucoup de responsables israéliens agitent le danger que feraient peser ces migrants sur le caractère juif de l'Etat d'Israël. Des inquiétudes qui se retrouvent dans la population puisque des heurts opposent de façon de plus en plus frontale ces réfugiés aux habitants des quartiers défavorisés du sud de Tel Aviv.

Reste que ces africains clandestins pour beaucoup originaires de pays dictatoriaux comme l'Erythrée ou le Soudan, ne peuvent théoriquement être renvoyés dans leur pays respectifs où leur vie serait en danger et bénéficient d’une protection internationale reconnue par les Nations unies. 

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