C'est une victoire pour les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001, alors que la CIA était vent debout contre la révélation du contenu de l'enquête secrète.
«La déclassification de ces pages va permettre de répondre à certaines questions en suspens», s'est félicité Stephen Lynch, un représentant démocrate américain, qui militait depuis longtemps pour la publication du rapport, avant de préciser : «On pourra au moins savoir qui est responsable.»
La première page du rapport :
Le rapport étaye la thèse d'une implication de l'Arabie saoudite, jusqu'à présent une thèse disqualifiée comme «complotiste», et détaille les liens entre terroristes du 11 septembre 2001 et agents des services secrets américains ainsi que des transferts de fonds présumés.
Les 28 pages étaient inaccessibles au public depuis que George W. Bush, alors président les avaient fait classer sous prétexte de protéger les services secrets américains et leurs sources.
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