International

L’Etat islamique voulait frapper la délégation française à Rio

Le patron de la direction du renseignement militaire (DRM) a été auditionné à huis clos le 26 mai dernier par la commission d’enquête sur les attentats de 2015. Selon lui, Daesh souhaitait s’en prendre aux représentants français lors des JO.

La France a-t-elle échappé de justesse à un nouvel attentat ? C’est ce qu’affirme le général Gomart, patron de la direction du renseignement militaire (DRM). Dans le cadre de la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les attentats qui ont frappé l’Hexagone en 2015, le militaire a été auditionné par les députés le 26 mai dernier. Cette séance a huis clos a réservé son lot de révélations fracassantes. La délégation française à Rio aurait échappé de près à un carnage.

Citant un «un certain individu repéré en Libye et répertorié comme combattant étranger qui s’apprêtait à entrer sur le territoire français», le général a soulevé la curiosité des parlementaires.

En savoir plusCommission sur les attentats de 2015 : pas de «gros ratés» mais des failles dans le renseignement

C’est alors que le député Les Républicains et président de la commission Georges Fenech a lancé : «Je n’avais pas entendu parler de ce ressortissant brésilien qui s’apprêtait à commettre des attentats contre la délégation française aux Jeux olympiques. Comment pouvez-vous le savoir ?» «Par nos partenaires», lui a rétorqué Christophe Gomard.

Si le dialogue est nébuleux, la menace est clairement évoquée. Evénement à haut risque, les Jeux Olympiques d’été de Rio de Janeiro feront l’objet d’une sécurité maximum. Un centre antiterroriste réunira des forces internationales chargées de veiller sur les centaines de milliers de personnes attendues dans la capitale du carnaval du 5 au 21 août.