L’enquête porte sur les faits de 2010, quand Facebook a cédé une partie de ses actifs à sa filiale irlandaise. Selon les résultats de cette enquête, relevés par CNN, la valeur de la base d'utilisateurs, de la plate-forme en ligne et des types de propriété marketing immatérielles obtenus par la filiale étaient fortement sous-évaluée.
Les médias occidentaux précisent que c’est la société d'audit Ernst&Young qui s’est occupée de l’évaluation des actifs et c'est cette entreprise que le gouvernement des Etats-Unis soupçonne d’avoir sous-estimé la valeur des actifs de la firme fondée par Mark Zuckerberg.
Après que la société d'audit a envoyé six demandes de dossiers financières à Facebook sans obtenir de réponse, le Ministre de la Justice des Etats-Unis est intervenu.
«Facebook obéit au droit et à la loi des pays où nous opérons», a fait savoir le porte-parole du réseau social suite à ces accusations.
En mars dernier, Facebook avait déjà été accusé d'évasion fiscale après avoir payé moins de 6 000 euros d'impôt en 2014 en Grande-Bretagne.