Quand un exercice militaire sème la panique à proximité de Washington

Une simulation d’attaque par des tireurs sur la base militaire de Joint Base Andrews dans le Maryland a déclenché une panique quand les autorités ont été appelé par un homme qui n’était pas informé du caractère fictif de l’exercice.
De quoi vous clouer un vice-président au sol. Littéralement. Alors que Joe Biden devait décoller de Joint Base Andrews aux alentours de 12h00 pour se rendre dans l’Ohio, il a dû décaler son vol pour une raison absolument rocambolesque. La base militaire américaine, située à proximité de Washington et connue comme «l’aérodrome de l’Amérique» a été le théâtre d’une confusion qui restera dans les anales.
Aux alentours de 9h00 heure locale le 30 juin, elle a été bouclée et son personnel s’est vu mis à l’abri. La raison ? Les autorités de la base conduisaient un exercice simulant la présence de tireurs actifs sur la base.
Jusque là rien d’anormal. Sauf qu’au même moment, un individu présent dans l’établissement médical de la base a paniqué à la vue de deux hommes armés de fusils d’assaut dans les parages. Sans savoir qu’ils faisaient partie de l’exercice, il a donné l’alerte ainsi que le coup d’envoi de plusieurs dizaines de minutes de flou artistique dans la zone. De plus, selon Reuters, il y a eu mésentente entre la direction de la base et les forces de sécurité.
FBI and Maryland police confirm the situation was a scheduled drill at Joint Base Andrews https://t.co/60vwjdZE7opic.twitter.com/VOOMru5dqE
— RT America (@RT_America) 30 juin 2016
Sécurité renforcée dans de nombreuses bases
Les conséquences ont été sérieuses. Le boss de la sécurité intérieure, Jeh Johnson, a qualifié l’événement de «situation en cours» lors d’une séance au Sénat. D’autres bases militaires ont augmenté sensiblement leur sécurité. Fort Belvoir en Viriginie ou la Washington Navy Yard par exemple. Au sein de cette dernière, des contrôles d’identité resserrés ont été mis en place et des gardes équipés de fusils d’assaut ont été postés aux entrées.
Le mois dernier, Joint Base Andrews avait déjà été bouclé après qu’une femme soit rentrée à l’intérieur de la base en clamant qu’elle avait une bombe. Déjà une fausse alerte. L’établissement militaire est un des plus connus des Etats-Unis. Il a notamment accueilli les premiers prisonniers de guerre en provenance du Vietnam et est le lieu d’hébergement d’«Air Force One», l’avion du président.
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