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Selon le Washington Post, des agents russes auraient déféqué sur le tapis d’un diplomate américain !

Les histoires insolites attirent, or il arrive que les médias se perdent en chemin. Même le soi-disant sérieux et respecté Washington Post relaie des rumeurs des plus farfelues sur le harcèlement subi par les diplomates américains en poste en Russie.

Les relations entre les Etats-Unis et la Russie ne sont pas au beau fixe, à tel point que les médias américains, pour discréditer la partie russe sur tous les tableaux, inventent des histoires dignes des pires comédies hollywoodiennes. 

Ainsi, si l’on en croit les journalistes du Washington Post, les agents du service de sécurité et du renseignement russe, à la tombée de la nuit, s’introduisent en toute discrétion dans les appartements des diplomates américains en poste à Moscou et dans d’autres capitales européennes et… 

Le Washington Post raconte l’histoire d’un «intrus» d’origine apparemment russe mais dont le nom n’a pas été révélé, qui est entré par effraction au domicile d’un diplomate américain et a déféqué sur un tapis du salon. En revanche, aucune déclaration de la «victime» n’a été entendue.

Selon le journal américain, des agents du FSB s’introduiraient même chez les diplomates américains, changeraient de place les meubles et allumeraient toutes les lumières et mettraient les télévisions en marche. Le but ? Intimider et faire peur, naturellement. 

Lors du premier mandat du président américain Barack Obama, le journaliste Josh Rogin, du Washington Post, raconte que les services de sécurité russes se seraient rendus chez l’attaché militaire des Etats-Unis à Moscou en son absence et auraient tué son chien. Or ce dernier n’a jamais fait aucune déclaration à ce sujet.

Le Washington Post rapporte également que les diplomates américains en poste à Moscou se plaindraient d’être régulièrement arrêtés et harcelés par la police de la route, et que même les enfants de l’ancien ambassadeur des Etats-Unis en Russie auraient été suivis par des agents du FSB jusqu’à leur école. 

Bref, toutes ces accusations sont écrites au conditionnel et ont été rapportées au Washington Post qui, bien sûr, s’est vu le devoir d’en avertir le grand public. Le hic, c’est qu’aucune source n’est mentionnée et qu’à aucun moment l’article ne précise d’où l’information provient. Mais au final, si le lecteur y croit, le but est atteint… et ça fait vendre du papier. Qu’est-ce que le Washington Post peut donc espérer de mieux ?

Informée de l’affaire, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova, a par ailleurs déclaré que des accusations similaires pourraient être déposées contre les agents américains à l’égard des diplomates russes : «Il s’agit d’une blague, évidemment, et cela ne vaut même pas la peine d’entreprendre une quelconque mesure. Cette publication est superflue et ne reflète pas la réalité. Elle a été réalisée à la hâte, par ouï-dire… Si vous voulez un exemple de propagande, alors voici l’article du Washington Post».

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