EN CONTINU : après la victoire du Brexit, le commissaire européen britannique annonce sa démission

EN CONTINU : après la victoire du Brexit, le commissaire européen britannique annonce sa démission Source: Reuters
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Le camp du «Leave» l'a emporté dans le référendum historique sur l'avenir de la Grande-Bretagne. Au lendemain du vote, les marchés mondiaux s'affolent et la classe politique est bouleversée par la décision du peuple britannique.

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  • La présidente du Front national a réclamé auprès de l’Elysée la tenue d’un référendum sur la sortie de la France de l’UE. Après son entrevue avec le président de la République, Marine Le Pen a notamment déclaré : «Certains souhaitent que le divorce soit le plus douloureux possible pour que d’autres peuples n’aient pas l’idée de prendre le même chemin que les Britanniques.»

  • A la sortie de son entretien avec le président de la République, Nicolas Sarkozy a caractérisé de «vital» le fait que la France prenne «une initiative très forte» afin de créer un nouveau traité européen. «C'est le rôle de la France d'être le leader en Europe, de proposer à nos amis allemands une initiative commune pour sortir d'une situation qui angoisse des millions d'Européens à travers notre continent», a annoncé le président du parti Les Républicains.

  • Le commissaire européen aux Services financiers, le Britannique Jonathan Hill, a annoncé samedi sa démission, se disant «très déçu» de la décision de ses concitoyens de quitter l'Union européenne.

    «Puisque nous passons à une nouvelle phase, je ne crois pas qu'il soit bien de continuer en qualité de commissaire britannique comme s'il ne s'était rien passé», a expliqué Hill dans un communiqué, deux jours après le référendum ayant conduit à une victoire du Brexit.

  • Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a déclaré que les six membres fondateurs de l'UE réunis à Berlin ne se laisseraient pas «prendre l’Europe», tandis que la pression s'accroît sur Londres pour accélérer le Brexit.

    «Je suis sûr que ces Etats vont envoyer comme message qu'on ne laissera personne nous prendre notre Europe, ce projet de paix et de stabilité», a-t-il précisé avant sa rencontre avec ses homologues Jean-Marc Ayrault Bert Koenders, Paolo Gentiloni, Didier Reynders et Jean Asselborn.

    «Je pense qu'il est tout à fait clair que nous sommes dans une situation où ni l'hystérie ni l'état de choc n'est admissible. Nous ne devons pas mener des actions hâtives et faire semblant qu'on a toutes les réponses. Mais nous ne devons pas non plus, après la décision britannique, tomber dans la dépression et l'inaction», a-t-il poursuivi.

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  • Le président américain Barack Obama a annoncé son respect de la décision du Royaume-Uni de quitter l’UE.

    «Le Royaume-Uni et l’UE resteront des partenaires indispensables des Etats-Unis, même s’ils commencent à négocier leurs futures relations», a-t-il précisé.

    Le secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis, Atony Blinken a déclaré que Washington ferait tout son possible et travaillerait «attentivement et soigneusement pour que le Brexit soit doux».

  • Le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, a demandé après la victoire du Brexit un «nouveau traité» européen, qui prévoit notamment le rétablissement des contrôles aux frontières et l'arrêt du processus d'élargissement de l'Union européenne.

    «L'heure est à la lucidité, à l'énergie et au leadership», a ajouté l'ancien chef de l'Etat, évoquant une «crise majeure» lors d'une déclaration au siège du parti.

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  • Tandis que les marchés boursiers poursuivent leur chute après la décision des Britanniques de sortir de l’UE, le ministre des Finances britannique George Osborne a déclaré que la Banque centrale d’Angleterre et le G7 avaient déjà pris des mesures pour garantir la liquidité sur les marchés financiers.

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  • Le président russe Vladimir Poutine a annoncé que Moscou essayerait de minimiser l’influence du Brexit sur l’économie russe. «Nous voyons que la décision britannique de quitter l’UE a déjà impacté les marchés et les devises, et elle va impacter les indices boursiers. Je suis sûr que le prix des biens changera dans le plus proche délai», a-t-il poursuivi en ajoutant que les services économiques russes analyseraient ce phénomène.

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    Vladimir Poutine a également souligné que le peuple britannique avait fait son choix et que la «Russie ne s’en mêlerait pas». Auparavant, David Cameron avait déclaré que la Russie devrait «se réjouir du Brexit» mais sans pour autant donner d’explication sur son raisonnement.

  • Le résultat du référendum britannique devra servir de «réveil» à l'UE pour «changer sa politique», au risque d'entrer sinon sur «une voie dangereuse de régression pour nos peuples», a mis en garde le Premier ministre grec Alexis Tsipras.

    «Le discours présomptueux des eurocrates enrage les peuples [...], nous avons besoin de changement des politiques et des mentalités pour dresser une barrière à l'euroscepticisme» et aux politiques nationalistes et d'extrême droite, a-t-il martelé devant les médias.

    Cette victoire du Brexit doit être soit «le réveil du somnambule qui avance dans le vide, soit le début d'une voie dangereuse de régression pour nos peuples», a-t-il souligné.

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    Il a rappelé que «les politiques de rigueur extrême qui ont aggravé les inégalités» ou celles «de migrations à la carte» et de la fermeture de frontières ont contribué «à aggraver les inégalités et le fossé entre le nord et le sud de l'Europe» et à faire monter l'extrême droite.

    «C'est une journée difficile qui confirme la crise d'identité en Europe» et «porte un coup» à l'UE, a-t-il ajouté.

  • La chancelière allemande Angela Merkel a pris acte du «coup porté à l'Europe» par le Brexit et annoncé avoir invité le 27 juin à Berlin le président français François Hollande, le Premier ministre italien Matteo Renzi et le président du Conseil européen Donald Tusk. «C'est avec regret que nous prenons acte de la décision de la majorité de la population britannique, c'est un coup porté à l'Europe, un coup porté au processus d'unification européenne», a-t-elle dit dans une déclaration à la presse.

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46,5 millions de citoyens britanniques se sont d’ores et déjà inscrits pour participer au scrutin, dont l’issue devrait être connue dans la nuit du 23 au 24 juin.

Depuis plusieurs mois, une campagne acharnée fait rage entre les partisans du maintien dans l’Union européenne, qui comptent notamment dans leurs rangs le Premier ministre David Cameron, et ses adversaires, avec en tête le président du parti indépendantiste UKIP, Nigel Farage.

Alors que le camp du «Leave» (partir), donné gagnant par plusieurs sondages à la mi-juin, prenait légèrement le large, la campagne a été suspendue après l'assassinat de la députée pro-européenne Jo Cox le 16 juin par un homme qui aurait crié «Britain first» (la Grande-Bretagne d'abord), selon plusieurs témoins.

Depuis, les derniers sondages vont dans le sens d’une légère remontée des partisans du maintien dans l’Union européenne, même si l’écart entre «Remain» (rester) et «Leave» reste extrêmement faible.

Lire aussi : Ils ont tout essayé : les arguments des anti-Brexit

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