Produit par la société de sécurité information Rapid7, le classement par indice d'exposition nationale a constaté que la Belgique était le pays le plus exposé aux attaques de pirates informatiques, suivie par le Tadjikistan, Samoa et l'Australie.
La France vient en 13ème position, Les États-Unis en 14ème position et le Royaume-Uni en 23ème.
Le projet de cette cartographie sophistiquée du piratage Internet a été réalisé dans le but de déterminer de façon globale la situation sécuritaire sur la toile mondiale.
La «Heat Map of The Internet» permet d'analyser en quelques heures toutes les adresses IP apparaissant en public et leur activité.
Selon le rapport, la majorité des services proposés est fiable : un serveur web basique avec un «port ouvert 80», qui est la «porte» HTTP à travers laquelle les pages Web sont envoyées est approprié, même si la version cryptée, HTTPS,est plus sûre.
Cependant, huit sur dix des principaux services offerts par les serveurs sur Internet ne sont pas cryptés, tels que POP3, un protocole de courrier électronique et FTP, une méthode non sécurisée de transfert de fichiers sur la toile.
Avoir un port ouvert dans un service non sécurisé ne signifie pas que le serveur lui-même est précaire. Mais, comme l’a expliqué au Guardian Tom Beardsley, un des trois auteurs du projet, «plus un serveur offre de services, plus il est exposé aux attaques. Une porte ouverte dans le serveur d’une entreprise n’est pas forcément dangereux, par contre 20 portes ouvertes posent de grands problèmes de sécurité».
Ainsi, plus un pays est riche, plus son espace Internet est grand, plus il a de risques d'être facilement infiltré et piraté par des hackers.
D'où la présence dans le classement des 50 Etats les plus vulnérables , de nombreux pays riches, tels que le Japon (16ème), le Qatar (17ème), la Russie (19ème), le Corée du Sud (26ème), l'Autriche (39ème), le Danemark (41ème), le Luxembourg (42 ème), Israël (43ème), l'Allemagne, la Suisse et Singapour (47-48-49èmes).