«Nous n’avons refusé définitivement aucun de ces projets, ni South Stream, ni Turkish Stream. Nous avons seulement besoin d’une position claire de la part de la Commission européenne», a déclaré Vladimir Poutine. Il a rappelé qu’il existe des problèmes à caractère politique avec la Turquie concernant l’acheminement du gaz russe à travers la mer Noire.
Lors de sa conférence de presse en compagnie du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, un journaliste a questionné Vladimir Poutine sur la probabilité du refus de la Pologne d’acheter du gaz russe. Le président russe a fait remarquer que pour le moment, Varsovie n’a rien refusé, mais la Russie admet que ce scénario est possible. Le président russe est néanmoins sûr que le combustible russe partira dans tous les cas. La société russe Gazprom est déjà prête à vendre le volume de gaz imparti à la Pologne à d’autres partenaires européens. «Quelqu’un l’achètera. Sinon, ce n’est pas grave. Peut-être que les Israéliens l’achèteront et le vendront ensuite à la Pologne. C’est aussi une option», a ajouté Vladimir Poutine.
Sur la lutte contre le terrorisme
Le terrorisme, autre sujet majeur, a également été évoqué lors de la rencontre entre les deux dirigeants. Le président russe a assuré que Moscou renforcera les liens avec ses partenaires israéliens dans ce domaine. Les deux pays ont accumulé une grande expérience dans la lutte contre les extrémismes. «Israël sait bien ce que c’est [que la lutte contre le terrorisme]», a noté Vladimir Poutine.
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«Dommage que si peu de Russes parlent hébreu»
Benjamin Netanyahou s’est vu poser une question que l’interprète n’a pas traduit en expliquant qu’elle concernait «les affaires intérieures israéliennes». «Dommage que si peu de Russes parlent hébreu», a alors commenté Vladimir Poutine.
Juste avant cette situation quelque peu confuse, le Premier ministre israélien avait exprimé l’espoir qu’«avec le temps, le nombre de personnes qui parlent hébreu en Russie sera comparable au nombre de russophones en Israël».