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Des islamistes radicaux tués ou arrêtés après leur raid contre une base militaire au Kazakhstan

La police a tué quatre terroristes et en a arrêtés sept autres, alors qu’une chasse à l’homme continue près de la ville kazakhe d’Aktioubé. Les assaillants ont commencé par voler des armes avant d’attaquer une caserne, tuant au moins cinq personnes.

«Nous menons actuellement une opération visant à neutraliser le reste des assaillants, qui sont pour l’instant toujours en fuite», a déclaré un porte-parole du ministère de l’Intérieur à une chaine de télévision locale.

Tôt dimanche matin, deux magasins d’armes ont été pris d’assaut, les assaillants ont ensuite dérobé un bus, et utilisé les armes volées pour attaquer une base de la garde nationale située à proximité.

Le gérant d’un des magasins a été tués par les assaillants qui ont ciblé la ville d’Aktioubé, située au nord-ouest du Kazakhstan. Au total, un bilan provisoire fait état d'au moins six morts, dont trois civils et trois militaires, et 10 blessés.

«Grâce aux contremesures mises en œuvre, un des agresseurs a été arrêté, trois tués et un autre blessé. Plusieurs auteurs de l’attaque ont été neutralisés alors que certains autres ont réussi à fuir. La chasse à l’homme est toujours en cours», a annoncé le porte-parole du ministère Almas Sadubayev aux journalistes.

Les agresseurs ont d’abord pillé deux magasins d’armes à feu et ont ensuite utilisé les armes volées pour attaquer une base de la garde nationale qui se trouvait à proximité, a-t-il souligné.

D’après le ministère, les délinquant sont des «adeptes de sectes religieuses non-traditionnelles», un terme utilisé pour désigner les islamistes radicaux.

Les médias locaux ont estimé que de 20 à 30 hommes armés ont pris part à la fusillade. Le site Tengrinews.kz a rapporté la présence de 20 blessés par arme à feu dans un des hôpitaux de la ville.

Plus tôt, les médias kazakhs ont informé qu’un nombre d’hommes armés ont pris part à une fusillade avec les troupes de sécurité à Aktioubé, une ville du nord-ouest du pays qui compte 300 000 habitants.

Les autorités ont évacué les centres commerciaux de la zone et averti qu'ils traitaient la situation comme une opération de contre-terrorisme.