L’attaque, menée vendredi soir par «des centaines d'assaillants du groupe terroriste Boko Haram [qui] ont attaqué le poste militaire de reconnaissance de Bosso» a par ailleurs fait 67 blessés chez les militaires des deux pays, selon un communiqué de presse du ministère de la Défense.
Du côté de Boko Haram, «plusieurs morts et blessés ont été emportés», poursuit le texte sans pour autant fournir de chiffres sur les pertes adverses.
Alors que les islamistes s’étaient emparés de plusieurs positions dans la ville de Bosso, le ministère a indiqué que l’armée a mené samedi matin une contre-offensive afin de reprendre celle-ci et que «le calme est revenu dans cette localité».
Le bilan de cette attaque est le plus lourd infligé par Boko Haram au Niger depuis que ce pays est entré en guerre contre les insurgés en février 2016. Une force multinationale mixte, composée de militaires du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Cameroun a d’ailleurs récemment annoncé qu’elle allait mener une offensive «décisive» contre le groupe terroriste, qui sévit régulièrement dans la région du Lac Tchad à coup d’attaques armées et d’attentats suicides.
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