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16 mois de prison requis pour un jeune écossais ayant semé la panique avec une fausse bombe

Un jeune britannique a causé l'évacuation de trente-deux logements à Fort William en Ecosse en juin dernier, après avoir construit une bombe factice, qui a semé la panique dans le quartier.

Les faits s'étaient déroulés en juin dernier. Des experts de l'armée avaient été dépêchés sur place et ont rapidement constaté que la «bombe» n'en était pas une, mais ont concédé qu'elle pouvait paraître crédible à des yeux non avertis.

Jack Salter venait de perdre son père. Circonstance qui n’atténuera peut être pas la sévérité de la peine. «J’entends le fait qu'à ce moment vous étiez dans une période difficile de votre vie […] mais les faits sont si graves qu'aucune autre disposition que la détention ne saurait être prescrite» a déclaré le shérif Margaret Neilson, qui souhaite faire condamner à 16 mois de prison le jeune homme.

Son avocat, Hamish Melrose, a essayé de faire entendre au shérif que son client ne méritait pas d'être emprisonné, arguant qu'il était «stabilisé et espérait pouvoir faire des études supérieures». «Ce n'était pas un dispositif dangereux, même s'il donnait l'impression d'en être un» a précisé l'avocat. «C'était ce qu'il voulait. Il l'a posté sur Facebook et en a fait la publicité».

Le procureur Roderick Urquhark a montré au shérif l'image de la bombe publiée sur le réseau social, construite à partir de matériaux présents au domicile qu'il occupait à cette époque, soit deux bouteilles de gaz, un club de golf, une écharpe et un déodorant.