Le mouvement, tout en se prononçant contre l’attribution de l’asile à ceux qui ont commis des crimes dans leur patrie, prétend admettre la régularisation de réfugiés fuyant la guerre ou la persécution politique et religieuse.
L’ancien membre du parti «Alternative pour l'Allemagne» Tatjana Festerling, dont la candidature à la présidence du parti a été soutenue par le coordinateur du mouvement Lutz Bachmann le 13 avril, a pris part à la contestation.
Lutz Bachmann a démissionné du poste du chef du mouvement en janvier après une série de commentaires fortement critiqués sur les réseaux sociaux désignant les immigrés comme des « animaux» et des «déchets», des propos haineux contraires à la ligne officielle du mouvement qui prétend lutter contre le fondamentalisme, contre le choc des civilisations et pour la préservation de la culture allemande.
L’activité de Pegida a démarré en Allemagne en octobre dernier où le mouvement a rassemblé 25 000 mille personnes dans une action à Dresde. Le mouvement controversé a attiré des sympathisants et organisé des rassemblements dans plusieurs pays du Vieux continent.