C’est au cours d’une table ronde qui avait lieu vendredi au sujet du don de sang que la ministre a fait part de son intention, expliquant qu’elle «espère pouvoir prendre une décision dans ce dossier» avant septembre 2016.
Maggie De Block laisse toutefois deux options sur la table afin de garantir la sécurité maximale de la pratique. La première consisterait à définir une période d’abstinence sexuelle obligatoire pour les homosexuels avant que ceux-ci ne puissent donner leur sang. Une autre solution serait «d’affiner les mécanismes de sécurité, comme par exemple à l’aide de questionnaires détaillés et une interrogation par le médecin chargé de la transfusion sur le comportement sexuel à risque, tout en respectant la vie privée du donneur potentiel», a-t-elle expliqué.
Actuellement, tous les «hommes ayant eu une relation sexuelle avec un autre homme» sont exclus à vie du don, tout comme les personnes ayant plus d’un partenaire sexuel, ayant eu une relation contre paiement ou suspectant que son partenaire a eu un comportement à risque.