Zakia Belkhiri, jeune musulmane de 22 ans, est devenue populaire sur internet la semaine dernière, après avoir mis en ligne un selfie ironique où elle fait le geste de la victoire devant une manifestation anti-islamiste à Anvers. La photo largement diffusée sur les réseaux sociaux a fait le tour du monde et a même attiré l’attention de grands médias, tels que la BBC, la Libre.be, l’Obs, Ouest-France et d’autres qui se sont empressés de la qualifier de «symbole de la lutte contre le racisme et l'islamophobie» dans 20 Minutes tout en la félicitant pour son geste de «courageux» sur le site 7 sur 7.
La jeune femme affirme que son geste est «un pur hasard, rien n'était planifié» et «un message positif» ayant pour but de «montrer que les musulmans sont des gens pacifiques».
Mais Zakia Belkhiri est-elle elle-même si pacifique qu’on pourrait le croire ? Un éventail de ses déclarations antisémites inquiétantes fait pencher pour le contraire. Ainsi, en novembre 2012, la musulmane avait écrit un Tweet provocateur : «Hitler n’a pas tué tous les Juifs pour que l'on puisse se rappeler pourquoi il les tuait».
Et en mars 2014, elle avait écrit sur Facebook à propos les Juifs : «Je les déteste tellement».
Après la révélation de ces posts, Zakia Belkhiri a fermé tous ses comptes sur les réseaux sociaux. Elle est toutefois revenue sur Twitter le 21 mai pour justifier ses remarques antisémites. «Mon opinion remonte à plusieurs années et pointait les sionistes qui répandent la haine au lieu de l'amour. A tous les autres juifs, que la paix soit avec vous…Je ne suis pas antisémite. Même si cela peut sembler ainsi, c’est parce que je n’ai pas pensé à supprimer mes commentaires méchants de l’époque où j’étais plus jeune et ignorante», indique-t-elle dans un post en anglais sur Twitter.
Reste qu’au moment de rédiger ces lignes, son compte est à nouveau fermé.
Il n’en fallait pas plus pour susciter de la colère auprès de certains internautes qui s’expriment sur les réseaux sociaux, créant des memes sur Photoshop qui montrent Zakia Belkhiri devant un camp de concentration et des attentats terroristes.