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EN CONTINU : l’Egypte déploie un sous-marin pour la recherche des débris du MS804 en eaux profondes

Le vol d’EgyptAir MS804 Paris-Le Caire, transportant au moins 56 passagers et 10 membres d’équipage, a disparu des radars après être parti mercredi soir de la capitale française, a annoncé la compagnie aérienne dans un communiqué.

Mardi 24 mai

Les autorités égyptiennes médico-légales ont déclaré que les restes humains prouveraient qu’une bombe a bien explosé à bord de l’avion.

Les autorités égyptiennes ont démenti les informations selon lesquelles l’avion du vol MS804 avait effectué un virage de 90 degrés à gauche puis de 360 degrés à droite en tombant de 37 000 à 15 000 pieds avant de disparaître des radars. Cette version des évènements avait été avancée par le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos. Le chef égyptien des services de navigations aériennes d’Etat Ehab Azmy a précisé que l’avion volait à l’attitude normale de 11 270 mètres pendant plusieurs minutes avant sa disparition.

Lundi 23 mai

Quatre jours après le crash toujours inexpliqué du vol Paris-Le Caire d'EgyptAir, les recherches se poursuivent en Méditerranée pour localiser les enregistreurs de vol qui aideront peut-être à trancher entre l'accident et l'attentat.

Dimanche 22 mai

L’Egypte a mobilisé un sous-marin appartenant au ministère du pétrole, pour la recherche des débris de l’avion d’EgyptAir qui s’est abimé en mer Méditerranée, a annoncé le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi dimanche 22 mai lors de son discours.

D’après lui, ce sous-marin est capable d'enquêter jusqu'à 3 000 mètres de profondeur. Elle s’occupera de la recherche des boîtes noires.

Selon le New York Times, qui a fait référence au personnel des services égyptiens de sécurité, une inscription «nous abattrons cet avion» a été grattée sur le fuselage de l’avion d’EgyptAir qui a disparu en Méditerranée.

Ces paroles en langue arabe sont apparues, selon la source, il y a deux ans. Supposément ce sont des employés de l’aéroport du Caire qui sont partisans du groupe extrémiste des Frères musulmans, qui les ont écrites. Depuis, l’écriture n’a pas été effacée.

«Toutes les hypothèses sont possibles» et aucune n'est privilégiée pour expliquer le crash jeudi du vol d'EgyptAir Paris-Le Caire, a déclaré dimanche le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans un discours télévisé.

Le ministre de l'Aviation civile avait privilégié la thèse de l'attentat le jour même de la catastrophe mais, depuis, l'absence de revendications et l'émission d'alertes signalant de la fumée à bord et une défaillance du système de commandes de vol ont un peu renforcé celle de l'incident technique.

La CNN arabe a diffusé samedi 21 mai l’enregistrement de conversation du pilote du vol MS804 avec les contrôleurs aériens de Zurich lorsque l’avion passait à travers l’espace aérien suisse.

On y entend le pilote parler en anglais de manière calme. «Salut, c’est EgyptAir, la hauteur s’élève à 370, code du transpondeur 7624». Après quoi le contrôleur suisse a confirmé avoir repéré l’avion sur l’affichage radar.

Ensuite le pilote a informé son interlocuteur qu’il dirigeait l’avion vers la zone de responsabilité des services italiens à Padoue, ajoutant «bonne nuit».

Samedi 21 mai

L’armée égyptienne a publié sur Facebook les premières images des débris de l’avion EgyptAir ainsi que des effets personnels de passagers, retrouvés dans le sud de la mer Méditerranée.

Le panneau bleu de l’avion avec l’inscription EgyptAir figure parmi les photos, ainsi que des gilets de sauvetage jaune.

Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a confirmé que l'A320 d'EgyptAir qui s'est abîmé en Méditerranée jeudi 19 mai a transmis des messages automatiques «Acars» indiquant qu'il y a eu de la fumée en cabine, mais estimé qu'il était trop tôt pour interpréter ces éléments.

«Il est beaucoup trop tôt pour interpréter et comprendre les causes de l'accident tant que nous n'avons retrouvé ni l'épave, ni les enregistreurs. La priorité de l'enquête est de retrouver épave et enregistreurs de vols», a expliqué un porte-parole à l'AFP.

Les messages Acars sont des données générées et transmises automatiquement par l'appareil durant le vol. Ces messages sont transmis automatiquement par l'appareil et destinés à la maintenance.

Des militaires égyptiens qui mènent une recherche des débris de l’avion en mer Méditerranée ont défini l’emplacement des boîtes noires de l’A320, lit-on dans le journal Al-Ahram en référence à une source proche de l’enquête. «Cette zone est située à 3 ou 4 milles marins (environ 5,6 — 7,4 km) de l'endroit où l'avion s'est abîmé», a-t-elle précisé.

Selon la source, les enregistreurs sont recherchés par des sous-marins et des navires de la marine égyptienne dotés d'équipements spéciaux.

Une alarme incendie se serait déclenchée à bord de l'avion quelques minutes avant que celui-ci ne s'écrase dans la mer méditerranée, assure la chaîne d'information américaine CNN, citant des données de l'Aircraft Communication Addressing and Reporting System (ACARS) obtenues par une source égyptienne. L'ACARS est un système de surveillance radio des avions.

Vendredi 20 mai

Le ministère de l’aviation civile de l'Égypte a annoncé l’absence de survivants du vol MS 804 d’EgyptAir au-dessus de la mer Méditerranée.

Selon l'AFP, une possible nappe de pétrole aurait été détectée par l'Agence spatiale européenne près du site du crash d'EgyptAir.

En conférence de presse, le ministre grec de la Défense Panos Kammenos a annoncé qu'un «membre humain» avait été retrouvé parmi les débris du vol MS804 d'EgyptAir, ainsi que deux sièges et des valises, citant des informations fournies par les autorités égyptiennes. Il a précisé que l'avion avait emprunté une trajectoire normale dans l'espace aérien grec et qu'il n'avait pas dévié de sa route.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a présenté ses condoléances aux familles des victimes qui se trouvaient à bord du vol d’EgyptAir venant de Paris après que l’armée ait trouvé des débris de l’avion 290 kilomètres au nord d’Alexandrie.

«La présidence, avec sa plus grande tristesse et regrets porte le deuil des victimes du vol d’EgyptAir, qui ont été tuées après que l’avion ne se soit écrasé dans la mer Méditerranée lors de son retour au Caire» a indiqué le bureau d’al Sissidans un communiqué.

L'armée égyptienne a déclaré ce vendredi que des débris de l'avion disparu avaient été trouvés à 290 kilomètres au nord de la ville côtière d'Alexandrie. La marine a aussi découvert quelques affaires appartenant aux passagers.

La zone est actuellement sondée afin de retrouver la boîte noire de l'appareil, a annoncé l'institution militaire dans un communiqué.

Trois enquêteurs français et un expert technique d’Airbus sont arrivés à l’aéroport international du Caire, vendredi 20 mai au matin, pour aider à enquêter sur le sort de l’avion d’EgyptAir qui a disparu dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 mai, ont indiqué des sources de l’aéroport, cité par Reuters.

La France participe au comité d’enquête mené par l’Egypte en tant que pays où l’avion avait été fabriqué et car elle est, après l'Egypte, le pays qui déplore le plus grand nombre de victimes passages. 15 Français était à bord de l'appareil.

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a affirmé vendredi qu'il n'y avait «absolument aucune indication sur les causes» du crash de l'avion d'EgyptAir, pour lequel les autorités égyptiennes ont évoqué un possible acte terroriste.

«Toutes les hypothèses sont examinées mais aucune n'est privilégiée, car nous n'avons absolument aucune indication sur les causes», a déclaré le ministre français sur la chaîne de télévision France 2, ajoutant qu'il réunirait samedi les familles des passagers et les représentants de l'Etat «pour donner le maximum d'informations en toute transparence.»

Suite à la disparition de l'avion, la compagnie aérienne EgyptAir a changé la couleur de son logo en noir, en signe de deuil. Sur son compte twitter officiel, la couleur bleue a été remplacée par le noir et une image illustrant le numéro du vol perdu MS 804 y figure. Quant au site officiel, la couleur du logo reste la même mais le fond a été, lui aussi, changé pour le noir.

La ministre des Affaires étrangères australienne, Julie Bishop, a confirmé vendredi 20 mai qu’à bord d’Egyptair se trouvait un Australien qui avait également la citoyenneté britannique.

«Nous travaillons étroitement avec les autorités britanniques qui ont pris en charge l'assistance consulaire de la famille de cet homme», a indiqué le ministère sur son site.

Le ministère des Affaires étrangères égyptien a annoncé la découverte de débris de l’avion disparu près de l’île de Karpathos, lit-on sur le site officiel de la compagnie aérienne.

«Les membres des familles des passagers et de l’équipe [du MS 804] et les amis ont déjà été informés et nous exprimons notre plus profonde sympathie à ceux qui sont affectés», poursuit le texte.

Une analyse des images satellites du vol d’EgyptAir effectuée par différentes agences américaines, n’a montré aucun signe d’explosion de l’avion, selon le témoignage de plusieurs officiels à l’agence de presse Reuters.

Parlant sous condition d’anonymat, les officiels ont souligné que les Etats-Unis n’avaient pour l’instant écarté aucune hypothèse quant à la cause du crash, niant que Washington privilégie la thèse de la bombe. Le problème mécanique, le terrorisme, ou l’acte délibéré du pilote ou d’un membre de son équipage, resteraient donc toujours sur la table. 

Jeudi 19 mai

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi fait de la recherche des débris du MS804 la priorité du pays. Il a ordonné au ministère de l'aviation civile, au centre militaire de recherches et secours mais aussi à la marine et à l'aviation de prendre toutes les mesures nécessaires pour localiser le moindre indice sur l'avion disparu. 

En parallèle, le gouvernement égyptien a également lancé une enquête pour mettre en lumière les raisons de cette disparition. L'enquête sera mené par un comité spécialement désigné.

Le gouvernement égyptien, ainsi que la compagnie Egyptair, confirment finalement que les débris flottants retrouvés plus tôt dans la journée par un bateau de recherches grec pourraient bien appartenir au vol MS804. 

Selon le ministère de l'aviation civile du pays, des gilets de sauvetage ont aussi été repêchés.

Les autorités grecques ont informé leurs homologues égyptiens via l'Ambassade égyptienne à Athènes que des débris bleus et blancs avaient été trouvés. 

Le ministre des Transports Alain Vidalies a annoncé que 3 enquêteurs du Bureau d'enquêtes et d'Analyses (BEA) et un conseiller technique d'Airbus se rendraient jeudi au Caire. Ils participeront à l'enquête de sécurité autour de la disparition du A320 d'EgyptAir MS804

 

Le ministère de l'aviation égyptien réfute la découverte de débris appartenant au MS804 en Méditerranée.

A travers un officiel s'exprimant sous couvert d'anonymat à la chaîne CNN, le renseignement américain a évoqué sérieusement la possibilité qu'un engin explosif ait détruit l'avion en plein vol, déclenché par un passager. Les services du renseignement américains coopèrent avec les autorités françaises et égyptiennes à propos du crash du MS408.

Parmi les débris de l'avion retrouvés par les autorités grecs dans les environs de l'île de Crète figureraient deux gilets de sauvetage.

Les autorités russes, via le représentant des transports aériens, ont annoncé qu'elles analyseront dans les détails les données des conditions du crash de l'avion d'Egyptair pour déterminer si l'hypothèse d'une attaque terroriste peut être confirmée.

En octobre dernier, un avion de ligne reliant Charm El-Sheikh à Saint-Pétersbourg a disparu des écrans radar peu après le décollage et s'est écrasé en Egypte avec à bord, 217 passagers et 7 membres d'équipage. En Février dernier, le président égyptien al-Sisi avait admis qu'il s'agissait d'un attentat.

Un avion Air France a décollé dans l'après-midi de l'aéroport de Roissy Charles-De-Gaulle en direction du Caire en Egypte. A son bord se trouve une trentaine de proches des passagers du MS408, disparu en Méditerranée.

Des débris qui pourraient être ceux de l'avion d'Egyptair ont été découverts au large de l'île grecque de Crète par un avion égyptien, a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'armée grecque, Vassilis Beletsiotis. 

«Des objets ont été localisés dans le sud-est de la Crète par un C-130 egyptien, dans une zone qui du point de vue aérien dépend de l'Egypte. Des bateaux seront envoyés sur place» pour vérifier de quoi il s'agit, a indiqué Vassilis Beletsiotis. La télévision publique grecque ERT1 a indiqué de son côté que «des débris ont été découverts à 230 milles marin de la Crète».

Selon la télévision d'Etat grecque, deux débris pouvant appartenir au vol d'Egyptair auraient été retrouvés à cinquante miles nautique du lieu supposé du crash, près de l'île de Karapathos par une frégate de recherche.

Deux corps flottants à la surface aurait aussi été repérés selon la chaîne Al Arabiya.

Le ministre égyptien de l'aviation civile a déclaré que l'avion aurait disparu plus probablement à cause d'une attaque terroriste qu'à cause d'une défaillance technique.

Le ministre de l'aviation civile égyptien, qui a tenu une conférence de presse à 13h45, a déclaré qu'il était nécessaire de ne pas faire de spéculations concernant la disparition du MS804.


Il a ajouté que les recherches se concentraient autour de l'île grecque de Karapathos


Aucun débris n'a pour le moment été retrouvé par les autorités.

L'appareil d'Egyptair a «effectué un virage de 90 degrés à gauche puis de 360 degrés à droite en tombant de 37 000 à 15 000 pieds» avant de disparaître des radars, a indiqué le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos.

François Hollande a indiqué jeudi qu'«aucune hypothèse n'est écartée» pour expliquer le crash quelques heures plus tôt d'un avion d'EgyptAir qui effectuait la liaison Paris-Le Caire, qu'il s'agisse d'un «accident» ou d'un acte «terroriste». 

«Nous avons le devoir de tout savoir, de tout connaître des causes de ce qui s'est produit et aucune hypothèse n'est écartée, aucune n'est privilégiée», a-t-il déclaré en marge d'une réunion sur le handicap à l'Elysée.

«Lorsque nous aurons la vérité, nous devrons en tirer toutes les conclusions, que ce soit un accident ou une autre hypothèse que chacun a à l'esprit, peut-être une hypothèse terroriste», a-t-il poursuivi.

François Hollande a souligné vouloir «que tout soit mis à disposition des autorités grecques et égyptiennes pour qu'en liaison avec elles nous puissions envoyer bateaux et avions» pour déterminer le lieu du crash et récupérer des débris.

«Les informations que nous avons pu recueillir (...) nous confirment hélas que cet avion s'est abîmé et s'est perdu», a également déclaré François Hollande, confirmant la présence de 66 personnes à bord dont «quinze Français».

Exprimant sa «compassion» et sa «solidarité» à l'égard des familles des victimes, le chef de l'Etat a relevé que des «dispositions» avaient été prises à leur égard avec une «cellule de crise (...) immédiatement actionnée».

Les autorités grecques on annoncé que les recherches se poursuivaient de façon intensive, mais que pour l'instant, absolument rien n'a été trouvé.

Lors d'une conférence de presse devant l'hôtel Mercure de l'aéroport Charles-De-Gaulle, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a demandé à ce qu'aucune information non vérifiée ne soit véhiculée, ajoutant qu'il ne se prononçait pas sur l'hypothèse d'une attaque terroriste.

Nous devons attendre des informations fiables avant de se lancer dans des hypothèses et commentaires.

«Solidarité», «compassion», «soutien», mais aussi «espoir», sont les mots à retenir pour le moment, selon Jean-marc Ayrault.

Gardons le cap sur la solidarité avec les familles, c'est la priorité des priorités. Nous devons être 100% disponibles à leur égard, a conclu le ministre des Affaires étrangères.

Selon i-Télé, le MS308 aurait été localisé en mer au large de l'île grecque de Karpathos.

Selon le quotidien égyptien Al-Masry Al-Youm, qui dit se référer à un officiel du gouvernement égyptien, des signaux provenant de la boite noire de l'appareil auraient été reçus par les autorités en charge de la mission de recherche du MS804. 

Selon les repsonsables de l'armée française, un avion de surveillance Falcon effectue également des recherches en Méditerranée pour tenter deretouver des traces de l'appareil.

Le porte-parole de l'armée, le colonel Gilles Jaron, a déclaré à Associated Press que le Falcon s'était joint à l'effort de recherche dirigé par les autorités égyptiennes, ajoutant qu'un autre avion ainsi qu'un navire allaient être envoyés sur la zone dans les plus brefs délais.

Le Falcon était lui, déjà dans les parages car il effectuait une mission de surveillance des migrants traversant la Méditerranée vers le continent européen. 

Selon le site Marine Trafic, huit navires sont déjà en train d'effectuer des recherches en mer Méditerranée, près des côtes égyptiennes.

Les ministres français et égyptien des Affaires étrangères ont échangé des condoléances après le crash jeudi d'un avion d'EgyptAir qui transportait 66 personnes dont 30 Egyptiens et 15 Français, indique le ministère égyptien dans un communiqué.

Le ministre Sameh Choukry «a reçu ce matin du ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault un message dans lequel il exprimait ses condoléances pour le crash de l'avion et, en retour, M. Choukry a fait part de ses condoléances au ministre français pour les victimes françaises», lit-on dans le communiqué, premier texte officiel laissant supposer que le crash, au large d'une île grecque, a été fatal. 

L'aviation civile égyptienne a fait savoir au média Sky News Arabic que l'appareil disparu en mer avait déjà en 2013 dû effectuer un atterrissage d'urgence en raison de problèmes techniques.

L'administration générale de l'aviation civile française vérifie actuellement les informations concernant les procédures de sécurité menées précédemment par la compagnie EgyptAir.

Dans un communiqué officiel publié sur Facebook, l'entreprise Airbus a présenté ses condoléances aux familles des passagers présents à bord. Des précisions sur les détails techniques de l'appareil ont aussi été livrées. Ce dernier, vendu à l'Egypte en 2003, avait accumulé 48 000 heures de vol et était alimenté par un moteur IAE.

L'avion d'EgyptAir qui a disparu des radars jeudi vers 00H29 GMT, selon l'aviation civile grecque, s'est écrasé au large de l'île grecque de Karpathos, dans le sud-est de la mer Egée, «alors qu'il se trouvait dans l'espace aérien égytien», a indiqué à l'AFP une source de l'aviation civile grecque.

«Vers 00H29 GMT (03H29 locales) alors qu'il se trouvait dans l'espace aérien égyptien, l'avion a disparu des radars grecs (...), il s'est écrasé à environ 130 milles de l'île de Karpathos», située entre Rhodes et la Crète, a indiqué cette source à l'AFP.

L'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne Eurocontrol a affirmé qu'aucune perturbation météorologique n'était à signaler au moment de la disparition du MS804.

Elle a par ailleurs ajouté que le trafic aérien restait normal dans la zone.

Plusieurs navires ont commencé les recherches de l'appareil en Méditerranée.

La compagnie EgyptAir a assuré qu'elle ne connaissait pas les raisons pour lesquelles l'avion avait disparu des écrans radars dans la nuit au-dessus de la Méditerranée.

«Pour l'heure, nous ne savons pas pourquoi l'avion a disparu», a déclaré un porte-parole de la compagnie nationale dans un communiqué. 

La compagnie a par ailleurs appelé les médias à «ne pas spéculer sur la situation» en avançant des hypothèses non exactes et/ou non vérifiées.

Selon le Premier ministre égyptien, la possibilité de la piste terroriste n'est «pas à exclure». Le président égyptien al-Sisi va présider un conseil de sécurité dans la matinée.

L'armée égyptienne a réfuté avoir reçu des signaux de détresse en provenance du MS804 et affirme qu'il est «trop tôt pour parler de crash». 

Le ministre des Affaires étrangère français Jean-Marc Ayrault a annoncé que Paris allait envoyer des avions et des navires pour aider aux recherches de l'appareil. 

«Tout doit être fait pour retrouver l'appareil. C'est pourquoi nous sommes en contact avec les autorités égyptiennes et nous nous préparons à envoyer nos moyens militaires, des avions et des navires», a déclaré Jean-Marc Ayrault lors de la réunion ministérielle avec François Hollande. Le ministre des Transports Alain Vidalies a ajouté qu'il n'y avait pas de cargaison de fret à bord de l'avion Airbus A320 MS804. 

L'aviation civile égyptienne a utilisé le terme «crash» pour décrire la disparition de l'avion. 

Les fonctionnaires affiment que les recherches des débris de l'appareil sont en cours. Selon l'aviation civile égyptienne la «possibilité que l'avion se soit écrasé est désormais confirmée» et que l'avion n'a pas atterri dans l'un des aéroports voisins. Les fonctionnaires ont parlé sous couvert d'anonymat car ils ne sont pas autorisés à s'exprimer devant la presse. 

Les autorités de l'aviation civile égyptienne ont indiqué avoir reçu des signaux de détresse de l'avion à 4h26 heure locale (2h26 GMT).

Une cellule de crise a été activée à l'aéroport de Roissy d'où est parti le vol d'Egyptair reliant le Caire avec 66 personnes à bord, dont 15 Français, qui a disparu des écrans radars avant l'aube, a annoncé à l'AFP le préfet délégué aux aéoroports.

«La salle de crise de Roissy est activée avec l'ensemble des services de l'Etat et Aéroports de Paris. On a reçu les représentants de la compagnie Egyptair et de l'ambassade d'Egypte», a précisé Philippe Riffaut.

La compagnie Egyptair a annoncé dans un communiqué que les familles des passagers étaint prises en charge au Caire. Des médecins, des traducteurs ainsi que tous les moyens nécessaires ont été déployés.

François Hollande va présider jeudi à 8h30 à l'Elysée une réunion interministérielle de crise sur la disparition d'un avion d'EgyptAir reliant Paris au Caire avec 66 personnes à bord, dont 15 Français, a annoncé à l'AFP l'entourage du président de la République.

Participeront à cette réunion le Premier ministre Manuel Valls ainsi que les ministres Jean-Marc Ayrault (Affaires étrangères), Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Ségolène Royal (Environnement) et le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies, a-t-on précisé à l'Elysée.

EgyptAit a publié une liste des nationalités des 56 passagers. Selon la compagnie aérienne, se trouvaient à bord 15 Français, 30 Egyptiens, un Britannique, un Belge, deux Irakiens, un Koweitien, un Saoudien, un Soudanais, un Tchadien, un Portugal, un Algérien et un Canadien.

François Hollande s'est entretenu jeudi matin avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au sujet de la disparition dans la nuit de mercredi à jeudi d'un avion d'Egyptair reliant Paris au Caire, a indiqué l'Elysée à l'AFP.

Les deux chefs d'Etat «ont convenu de coopérer étroitement pour établir le plus vite possible les circonstances de cette disparition», selon la même source, tandis que sur RTL le Premier ministre Manuel Valls a déclaré qu'«aucune hypothèse ne (pouvait) être écartée sur les causes de cette disparition».

Des responsables de la compagnie aérienne et de l’aviation civile égyptienne ont estimé jeudi 19 mai que l’avion s'était écrasé en mer, selon le journal Khaleej Times.

L'Egypte et la Grèce ont dépêché en mer Méditerranée des avions et des navires pour tenter de rechercher le vol d'EgyptAir Paris-Le Caire qui a disparu des radars dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé l'armée égyptienne dans un communiqué.

L'armée égyptienne a elle même déployé des avions de reconnaissance et des bateaux pour tenter de localiser l'appareil et éventuellement secourir des survivants, selon ce texte.

«Une source informée d’EgyptAir a indiqué que le vol numéro MS804 a perdu le contact avec les appareils radars à 02h45, heure du Caire», a écrit sur son compte Twitter la compagnie aérienne, précisant que l'avion avait disparu des radars «après avoir pénétré l'espace aérien égyptien sur 16 kilomètres».

Le vol MS804 a quitté mercredi l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à 23h09 et devait arriver vers 3 heures du matin jeudi. D’ordinaire, un vol direct prend environ quatre heures. Il se trouvait à 37 000 pieds d'altitude quand il a disparu des écrans radars, entre 48 et 64 km au nord de la côte égyptienne.

Le vice-président d'EgyptAir Ahmed Adel a assuré dans une interview à la chaîne américaine CNN qu’il y avait 56 passagers, dont un petit garçon et deux bébés, trois officiers de sécurité, deux pilotes et 5 membres d’équipage, soit 66 personnes au total.