L'héroïne serait financée en vertu du PAS, un «programme d'accès spécial», qui prévoit un accès à des médicaments non commercialisés pour des circonstances exceptionnelles. «Le PAS examine les demandes d'accès d'urgence à des médicaments pour des patients ayant des affections graves ou qui mettent leur vie en danger, lorsque les traitements classiques ont échoué, ne conviennent pas ou ne sont pas disponibles», peut-on lire dans la Gazette du Canada.
Ce nouveau débat sur l'héroïne coïncide avec celui sur la légalisation de la marijuana, sur laquelle travaille aussi le gouvernement libéral de Justin Trudeau, ce qui n'a pas échappé à quelqu'un du public...
Un autre met en doute l'idée réelle qui se cacherait derrière cette autre décision canadienne en matière de drogues illégales.
Il s'agit d'un changement qui viendrait renverser une décision de l'ancien gouvernement conservateur de Stephen Harper, qui avait interdit la prescription de l'héroïne aux patients canadiens en 2013. Seuls des médecins de la province de la Colombie-Britannique avaient réussi à obtenir une injonction sur cette question l'année suivante. L'héroïne demeurera strictement contrôlée, a souligné le ministère de la Santé.