Salah Abdeslam aurait pu être arrêté dès la fin du mois de novembre en l’absence d’un conflit personnel entre deux policiers, un inspecteur de la police de Malines-Willebroek et le chef de corps, Yves Bogaerts. Il n’a pas pris au sérieux un rapport de l’inspecteur parce que ce dernier ne révélait pas toujours la source de ses informations. L’inspecteur, expert en radicalisation, transmettait parfois des informations à la police même s’il était en congé maladie depuis plus d’un an.
Les informations de l’inspecteur n’ont ainsi jamais été introduites dans la base de données, elles concernaient cependant Abid Aberkan, un homme qui habitait à l’adresse à laquelle Salah Abdeslam a été arrêté le 18 mars.
Le Comité permanent de contrôle des services de police ou le Comité P enquête sur cet incident. Yves Bogaerts affirme pour sa part qu’il n’a pas retenu aucune information cruciale.