«Honte à ces gens qui sont sensibles au sort des baleines, des phoques et des tortues sans prêter l'oreille à la situation de plus de 23 millions de Syriens vivant en détresse». C'est par cette phrase que le président turc a entamé son intervention dénonciatrice.
Recep Tayyip Erdogan a notamment souligné que l’UE mettait souvent sa propre sécurité, son bien-être, son confort en première place, tout en refusant de prêter attention aux problèmes de ceux qui ne font qu'essayer de survivre.
«Honte à ceux, parmi les Occidentaux qui, au lieu d'être sensibles au sort des femmes, des enfants et des personnes innocentes qui ont besoin de leur aide, se montrent préoccupés par les libertés, les droits et les lois sur le mariage homosexuel», a-t-il poursuivi.
Lors de son intervention, le chef de l'Etat turc n’ a pas manqué l’occasion de critiquer la politique des pays en particuliers, comme le Danemark. Il a déclaré que le plan de Copenhague de confisquer leurs objets de valeur aux migrants, afin de compenser les coûts engendrée par leur arrivée dans le pays rappelait «le temps de l’esclavage où la vie des gens était estimée selon l’argent dans le porte-monnaie, les bijoux portés sur les mains et le cou».
Ce n’est pas la première fois, que le président turc accuse les pays occidentaux de ne pas prêter une attention «suffisante» aux problèmes du peuple syrien, même si plus de 1,8 million de réfugiés ont gagné l'Union européenne pour la seule année 2015.