«Nous sommes surtout préoccupés par l’augmentation de la violence [dans les camps]. Il y a déjà eu cette année 45 incendies volontaires», a expliqué Holger Münch dans une interview au journal allemand Funke, qui ajoute que la majorité de ces violences sont commises par des hommes de sexe masculin, et que 80% des auteurs de ces crimes vivent parmi les réfugiés.
La propagande anti-réfugiés a également augmenté sur internet. «Le nombre de crimes que nous avons enregistré en 2015 a été multiplié par trois, correspondant à environ 3 000 cas de violence signalés. Nous supposons que les violences verbales peuvent représenter les prémisces d’une agression sur les réfugiés car, souvent, les mots précèdent les actes», a ajouté Holger Münch.
A l’heure actuelle, la police allemande ne dispose pas d’informations sur les structures d’extrême droite et les autres organisations de violence sur les réfugiés. «Cependant, nous prenons en compte le risque de formation des criminels ou même des organisations terroristes, nous ne devons pas exclure cette menace, et nous prenons [toutes les possibilités] très au sérieux», a expliqué le chef du département fédéral allemand de la police criminelle.