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Pays-Bas : une victime d’un viol souffrant de troubles mentaux autorisée à mourir

Une femme d’une vingtaine d’années, violée dans son enfance, a reçu une injection mortelle. Le diagnostic des médecins a statué qu’elle souffrait de stress post-traumatique incurable. Ce fait a relancé la polémique sur l’euthanasie.

Des documents récemment publiés par la Commission d’Etat néerlandaise sur l’euthanasie ont révélé le cas de cette femme, dont le nom complet n’est pas été communiqué, victime de violences sexuelles entre cinq et dix ans, qui a ensuite souffert de troubles mentaux tels que stress post-traumatique, anorexie, dépression chronique et hallucinations, rapporte le site MailOnline.

Malgré des améliorations constatées au niveau de son état mental suite à «une thérapie intensive», les médecins ont estimé que ses nombreuses pathologies étaient incurables. Ils ont par ailleurs conclu qu’«aucune dépression sévère ou autres trouble de l’humeur n’a[vait] affecté son jugement», quant à son souhait de mettre fin à ses jours. En 2014, la femme avait obtenu l’autorisation médicale de son euthanasie. Elle a reçu l’année dernière une injection mortelle.

Cette révélation a déclenché une polémique sur l’euthanasie en Europe et notamment au Royaume-Uni, un pays divisé sur le sujet. Les autorités britanniques s’inquiètent que plusieurs citoyens britanniques voyagent vers les Pays-Bas ou la Suisse afin d’avoir le droit de mourir légalement.