Selon Reuters, un porte-parole du Pentagone a confirmé que les forces iraniennes étaient montées à bord du navire Tigris battant pavillon des îles Marshall qui se dirigeait vers le détroit d’Ormuz lorsqu’il a été «capturé».
Aucun citoyen américain ne se trouvait à bord de ce navire, a expliqué le porte-parole avant d’ajouter que des avions américains avaient répondu à un appel de détresse du vaisseau et suivaient la situation de près.
Selon la chaîne d'information saoudienne Al Arabiya, la marine iranienne a ouvert le feu en direction du navire avant de le «capturer». On ignore la nationalité des membres d’équipage. Par ailleurs, l’agence iranienne Fars a elle aussi fait part de l’interception d’un navire américain dans les eaux territoriales iraniennes.
Selon Reuters, un responsable américain a déclaré qu’il n’existait aucune preuve qu’un navire américain se dirigeait vers le port iranien.
Cet incident se produit alors que l’Iran continue à négocier avec les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations unies pour trouver un accord sur le développement de son programme nucléaire.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a déclaré mardi lors de la conférence sur le désarmement nucléaire qu’on était «plus près d'un accord que jamais», mais que les négociations s’annonçaient ardues. John Kerry a tenu ces propos après sa rencontre avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.
Dans un accord-cadre conclu en avril dernier, Téhéran avait accepté l’idée de subir des contrôles rigoureux de la part de la communauté internationale qui tient à s’assurer du développement du seul volet civil du programme nucléaire iranien, en échange de la levée des sanctions internationales dont l’Iran est l’objet.
Bien que l’Iran insiste sur le fait que son programme nucléaire soit pacifique, l’Occident redoute de son côté que Téhéran ne développe les armes nucléaires.