Cette décision a déjà apporté une baisse de la violence dans la région, a indiqué Mark Toner, le porte-parole du département d’Etat américain, dans un communiqué diffusé le 4 mai.
D’après lui, dans le cadre du travail mené pour «diminuer la violence en Syrie et soutenir la la cessation des hostilités dans le pays entier, les Etats-Unis et la Russie ont signé hier soir [le mardi 3 mai] des accords visant à élargir ces efforts sur la province d’Alep, y compris la ville d’Alep et ses territoires avoisinants».
Cette décision a été annoncée le 3 mai par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui a précisé que la cessation des hostilités à Alep n’était plus qu’une question d’heures.
A son tour l'envoyé spécial de l'ONU sur la Syrie Staffan de Mistura a souligné que les pourparlers de paix syriens pourraient reprendre si un cessez-le-feu à Alep est convenu. «Nous espérons tous que dans quelques heures nous pourrons cesser de nouveau les hostilités. Si nous réussissons, nous serons de nouveau sur le bon chemin», a-t-il déclaré le 3 mai à Moscou.
Alep, l'une des plus grandes villes de Syrie, reste une zone de tensions entre les différents belligérants prenant part à la guerre civile, et la ville continue d'être aux mains de différentes milices, pro ou anti-gouvernementales.
Mardi, une attaque commanditée par des rebelles radicaux a visé un hôpital à Alep qui était sous contrôle des forces de Damas, a rapporté l’agence Sana ajoutant qu’au moins trois morts et une douzaine de blessés étaient à déplorer.