Une salle de prière qui n’était répertoriée et par conséquent non officielle, a été découverte dans la banlieue de Samara, a confié à RT une source des services de mise en application de la loi.
La salle servait de lieu de réunion à des salafistes, partisans d’une vision parmi les plus rigoristes de l’islam sunnite.
«Quand nos forces sont entrées dans les locaux aujourd’hui, elles y ont découvert plus de 50 hommes barbus», a expliqué la source en ajoutant qu’ils avaient tous été emmenés dans les locaux de la police où des vérifications sont en cours.
«Leurs identités sont examinées pour découvrir si l’un d’entre eux est complice de crimes ou fait partie d’organisations terroristes internationales», ajouté la source.
Une substance non-identifiée a également été trouvées sur le lieu de réunion des salafistes. Selon des analyses préliminaires, il pourrait s’agir d’un explosif.
Sur place, des témoins ont entendu une explosion mais il s’agissait d’une acte contrôlé opéré par des experts en démolition, a fait savoir l’agence de presse TASS. Selon elle, le quartier voisin a été complètement bloqué par la police.
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D’après une autre agence russe, Interfax, de la littérature extrémiste a été retrouvée dans la salle de prière.
Des salafistes ont déjà figuré sur la listes des services de sécurité russe, a fait savoir un responsable du FSB, le successeur du KGB. Quelques-uns d’entre eux étaient liés à Daesh, d’autres ont combattu en Syrie alors qu’un citoyen de Samara a sonorisé une vidéo de Daesh sur YouTube.
Les perquisitions se poursuivent.