«Nous avons le droit de choisir avec qui nous voulons vivre, et avec qui nous ne le voulons pas. (...) Pour être clair et sans équivoque, je dirai que l’islamisation est constitutionnellement interdite en Hongrie», a insisté le Premier ministre, lors de la cérémonie au parlement.
Viktor Orban a rappelé que dans son préambule, la nouvelle constitution, - également appelée Loi Fondamentale - stipulait que le pays devait «promouvoir et sauvegarder son héritage, sa langue unique, la culture hongroise et qu’elle prévoyait que le pays devait protéger les conditions de vie pour les générations futures». Selon lui, l'Islam ne ferait donc pas partie du patrimoine culturel de la Hongrie.
Connu pour ses positions radicales sur l'Islam et les migrants, Viktor Orban avait déjà fait parler de lui pour avoir annoncé qu’il voulait «zéro migrant» et il a fait édifier des clôtures en fil de fer aux frontières sud du pays pour empêcher les migrants de passer par la Hongrie pour gagner les pays d’Europe du Nord. En 2015, avant l’érection de ces clôtures, près de 400 000 réfugiés étaient entrés dans le pays.
La Hongrie a également entamé une procédure à l’encontre de l’UE à la Cour Européenne de Justice pour contester le plan de réaffectation des migrants et Viktor Orban veut organiser un référendum sur la question des quotas de migrants de réfugiés imposés par l’UE.