Les chefs de Cosa Nostra, la mafia sicilienne, ont «déclaré la guerre» aux migrants dont le nombre augmente chaque jour sur l’île italienne. Dans une rue de Palerme, un homme de main a tiré sur un migrant gambien innoncent et, par hasard, la balle n’a pas touché d'organes vitaux. C'est grâce à ce coup du hasard que Yusapha Susso a survécu.
La fusillade a commencé après que Leoluca Orlando, maire de Palerme âgé de 68 ans, a déclaré qu’auparavant, la mafia était plus forte car elle «empêchait les migrants d’entrer dans la ville». «Avant mon 30e anniversaire, je n'avais jamais vu un Africain ou un Asiatique à Palerme […] Palerme n’est plus une ville italienne. Elle n’est plus une ville européenne. Quand on se promène en ville, on peut penser qu’on se trouve à Istanbul ou à Beyrouth», a-t-il conclu.
Le berceau de la mafia semble être envahi par les migrants, où plusieurs milliers de réfugisé arrivent chaque semaine. La semaine dernière seulement, près de 4 000 migrants ont été accueillis dans des centres spécialisés de Sicile.