«Il [Sergueï Prokofiev] l’a écrite fin 1942-début 1943, il y a une attaque de chars, des cloches de deuil, les forces du mal, ainsi que la douleur, des souffrances humaines. Mais il y a aussi des éclaircies et la victoire», a expliqué la pianiste née en Ukraine pour justifier son choix de jouer la Sonate de Stalingrad dans la ville de Debaltsevo.
Avant le début de son concert, elle a visité la gare de Debatlsevo, l’une des villes qui a le plus souffert des combats lors de la guerre civile ukrainienne et qui a été le site d’affrontements extrêmement violents et sanglants. Il est remarquable que le concert de Valentina Lisitsa ait pu avoir lieu dans l’école municipale des Arts qui a été endommagé par les combats.
Au total, dans le cadre du festival «Printemps de Prokofiev» qui se tient dans la république autoproclamée de Donetsk, la pianiste d’origine ukrainienne donnera sept concerts, notamment dans les villes du Donbass qui ont le plus souffert de la guerre civile, dont Chakhtersk, Debaltsevo, Horlivka etIlovaïsk.
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