«Parents et tuteurs doivent déclarer le genre de leur enfant» en choisissant entre «masculin ou féminin», explique dans un communiqué, diffusé le 20 avril, la responsable des questions d'égalité au sein du conseil municipal, Emma Daniel.
Pour la grande majorité des familles, ce choix est «très simple», a-t-elle ajouté. La question pouvant toutefois s'avérer plus complexe qu'une proposition binaire, la décision a été prise d'élargir le champ des possibles, pour «montrer une approche inclusive».
Le formulaire d'inscription invite donc les parents à laisser cet espace vierge si l'enfant revendique «un autre genre». Le conseil municipal insiste sur le fait qu'il n'est pas demandé aux parents d'interroger les enfants sur cette question, ni même de leur en parler.
«En reconnaissant la variété des genres dans les écoles de notre communauté, nous contribuons à en faire des lieux sûrs pour tout un chacun», justifie-t-il, soulignant que de «nombreuses personnes trans ont signalé avoir été victimes de brimades quand elles étaient à l'école».
Reste que la mesure n'a pas reçu l'assentiment général. «C'est complètement ridicule», a fustigé le parlementaire conservateur Andrew Bridgen, estimant dans le tabloïd anglais The Sun que les «écoles devraient apprendre aux enfants à lire et écrire, et pas les pousser à envisager de changer de genre».
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