«A la veille de la tenue de la réunion à Alger de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), une campagne fallacieuse et malveillante a été déclenchée. Elle a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l’institution présidentielle au lendemain de la fin des travaux du Comité», s'insurgent dans un communiqué rendu public, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le Forum des chefs d’entreprise (FCE). Ces deux organisations, l'une syndicale et l'autre patronale, soutiennent ouvertement la politique du «locataire d'El Mouradia».
Selon elles, «les travailleuses et les travailleurs, et les chefs d’entreprises publiques et privées ne sauraient accepter une quelconque leçon, et encore moins une ingérence au relent colonialiste». Une prise de position qui est loin d'être partagée par les opposants au pouvoir qui estiment a présent que le chef de l'Etat algérien n'est plus en mesure d'assurer les destinées du pays au regard de son état de santé. Ils accusent, entre autres, son frère et conseiller, Saïd Bouteflika, de gouverner seul.
Une erreur de communication de la part de Manuel Valls ?
Si la photo postée par Manuels Valls fait encore jaser sur les deux rives de la méditerranée, une question demeure en suspens. Le Premier ministre ou plutôt son chargé de communication ont-ils réellement prêté attention à la photo choisie pour illustrer cette rencontre sensible ?
Certains voient déjà en cette publication, un volonté de nuire à l'image de l'Algérie après sa décision de ne pas accorder un visa à un journaliste du Monde accusé d'avoir injustement publié une photo de Bouteflika dans un article traitant du scandale des «Panama Papers». Une hypothèse peu probable si l'on se fie aux dernières déclarations du locataire de Matignon qui, a qualifié l'amitié entre les deux pays d'«indestructible»