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Rome, ville éternelle… libérée par des chats ?

Un candidat au poste de maire de Rome a gagné les cœurs des amoureux des chats, en promettant d’amener 500 000 matous pour débarrasser la ville des rats. Il lui reste une petite chose à faire : gagner le scrutin et ne pas oublier ses promesses.

«L’un des points-clés de mon programme, c’est de débarrasser la ville des rats qui l’ont envahie. Mais le temps presse. Chaque jour, il y en a de plus en plus», a déclaré Antonio Razzi, candidat au poste de maire et membre du parti de Silvio Berlusconi, Forza Italia. Il promet, s'il est élu, d’amener un demi-million de chats d’Asie pour «les relâcher aux endroits stratégiques de la ville».

D’après lui, il n’y aura pas de gangs de chats sauvages dans les rues de Rome. «Ils pourront vivre avec de gentilles vieilles dames, qui aiment les chats. Nous pourrons même proposer des subventions aux personnes qui les recueilleraient», a-t-il laissé entendre.

De tous temps, Rome a hébergé quantités de chats. Mais le site The Local rapporte que leur nombre a chuté après l’adoption d’un programme de stérilisation des animaux sauvages dans les années 1980. Par conséquent, le nombre de rats, lui, a considérablement progressé.

Le nom d’Antonio Razzi, qui est également membre du Sénat italien, apparaît souvent dans les médias en raison de son don pour les formules. Ainsi, en 2014, après avoir visité la Corée du Nord, il avait parlé avec admiration de ce pays, et de la propreté de ses rues en particulier, n’hésitant pas à le surnommer «la Suisse asiatique».

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