Pour l'opposition vénézuélienne, il s’agissait de libérer des dizaines de «prisonniers politiques», comme le dit le texte voté fin mars par le parlement.
Mais pour le président Nicolas Maduro, cette loi «criminelle» aurait mené à une «guerre civile» en «remettant dans la rue» des artisans du coup d’Etat avorté contre le défunt dirigeant Hugo Chavez en 2002.
Le Tribunal suprême de justice, plus haute instance judiciaire du pays, a tranché en établissant «l'inconstitutionnalité de la Loi d'amnistie et de réconciliation nationale, adoptée par l'Assemblée nationale le 29 mars 2016».
Le 7 avril, le président vénézuélien avait effectué un recours devant la Cour suprême afin d’invalider cette loi.
Le Venezuela commémore actuellement l’anniversaire du coup d’Etat du 11 avril 2002, durant lequel l’ancien président Hugo Chavez avait été provisoirement destitué et détenu par l’opposition. Suite à des manifestations massives et grâce à la loyauté des forces armées nationales, il avait pu reprendre ses fonctions au bout de 48 heures.