Les plus touchées sont les provinces de Luxembourg et de Liège, rapportent les médias belges. Ainsi, certaines stations-service qui ne peuvent pas être approvisionnées, ont dû interrompre leur travail. Dans le même temps, les internautes rapportent «des files abominables» dans les stations-service et appellent à ne pas tarder à faire le plein de son véhicule.
«Mercredi, à midi, il n'y aura plus d'essence ni de diesel. La situation empire d’heure en heure», a indiqué à l’agence Belga Olivier Neirynck, directeur technique de Brafco, la Fédération belge des négociants en combustibles et carburants. Selon le site de la RTBF, Brafco n’exclut pas que ces problèmes concernent également le mazout si les blocages continuent : «Heureusement que les températures sont clémentes, car le stock a sérieusement diminué.»
En outre, alors que les chauffeurs de poids lourds bloquent également les dépôts de distributeurs Carrefour, Lidl et Colruyt, les témoins constatent des rayonnages vides dans certains magasins. «Un site est bloqué à Nivelles. Mais ce dépôt ne fournit pas tous les magasins et n'envoie pas les mêmes produits à tous les magasins. Il est donc difficile de faire un topo général. Mais il est sûr qu'il y a des produits frais qui vont bientôt devoir être jetés car ils seront périmés», a expliqué à la RTBF le porte-parole de Carrefour.
A cause de problèmes d’approvisionnement, certains restaurants, y compris ceux de la chaîne Quick, ont dû fermer.
D’après les journalistes, la pénurie de carburant a également provoqué des perturbations dans la distribution du courrier.
Depuis le 3 avril, les camionneurs belges ont organisé des barrages filtrants sur les principaux axes qu'ils empruntent pour s'opposer à la mise en place d’une taxe écologique kilométrique. Par conséquent, des dizaines de kilomètres de bouchons sont apparus dans tout le pays. Le 5 avril les transporteurs et les agriculteurs sont allés plus loin en bloquant les grands dépôts pétroliers du pays.